Suivre et renforcer les populations de girafes
Le programme de conservation des girafes, géré par la Giraffe Conservation Foundation, a pour mission de suivre et renforcer les différentes populations de girafes en Afrique, menacées par la disparition de leur habitat et la chasse. Beauval Nature soutient essentiellement leur programme en Namibie sur la girafe d’Angola (giraffa giraffa angolensis).
Direction le Parc National d’Etosha, au nord de la Namibie
En 2022, le suivi des girafes s’est étendu sur 30 000 km2 dans le nord-ouest de la Namibie. A long terme, cette étude permettra de mieux comprendre l’écologie de la population de girafes d’Angola (écologie spatiale et dynamique sociale).
Le Parc National d’Etosha est unique car il abrite en son sein une immense étendue de sel de 130 km de longueur et jusqu’à 50 km de largeur, visible depuis l’espace.
Le Parc National d’Etosha est la plus grande réserve d’animaux de Namibie. Il est unique car il abrite en son sein une immense étendue de sel de 130 km de longueur et jusqu’à 50 km de largeur, visible depuis l’espace ! Elle attire des milliers d’animaux qui profitent ainsi des nutriments dont ils ont besoin. Lorsqu’il pleut, l’étendue se transforme en marais salant où les flamants roses migrateurs apprécient s’ébattre. De nombreux points d’eau douce permettent également d’admirer les animaux se regroupant pour boire.
Protéger les girafes, l’objectif de la Giraffe Conservation Foundation
En 2022, le suivi des girafes s’est étendu sur 30 000 km2 dans le nord-ouest de la Namibie. A long terme, cette étude permettra de mieux comprendre l’écologie de la population de girafes d’Angola (écologie spatiale et dynamique sociale). La Giraffe Conservation Foundation (GCF) estime que cette population est constituée de 446 individus dont 16 petits nés en 2022.
Cette surveillance permet également de transférer certains individus, lorsque cela est nécessaire, vers des zones où les girafes sont en raréfaction. De ce fait, le programme s’assure de la bonne répartition des girafes pour leur garantir, notamment, un accès aux ressources nécessaires à leur survie. En effet, il peut s’agir de limiter les situations de surpopulation dans certaines zones. Il s’agit aussi de renforcer des populations trop petites, par exemple là où le nombre d’individus ne permet pas assez de reproduction ou un brassage génétique trop faible.
Beauval Nature soutient en Namibie les actions du programme de conservation des girafes.
Quelques caractéristiques sur la girafe
La girafe est un ongulé ruminant, le plus grand mammifère terrestre vivant avec une hauteur s’élevant entre 4 et 5 mètres. La girafe vit dans les savanes africaines, principalement à l’est et au sud de l’Afrique, mais elle est capable de s’adapter à de nombreux environnements arides. Quelques populations se trouvent également en Afrique centrale et une seule population est répertoriée en Afrique de l’Ouest. Les girafes sont des animaux sociaux grégaires. Elles communiquent entre elles principalement par infrasons, inaudibles pour l’oreille humaine, mais également par postures et odeurs.
Le Groupe de spécialistes des girafes et des okapis de l’UICN ne reconnaît actuellement qu’une seule espèce, Giraffa camelopardalis,comprenant neuf sous-espèces de girafes. Mais, la GCF en collaboration avec son partenaire BIK-F, a effectué le tout premier échantillonnage et analyse d’ADN (génomique, nucléaire et mitochondrial) des principales populations de girafes dans toute son aire de répartition en Afrique. Cette étude a révélé l’existence de 4 espèces distinctes de girafes et 5 sous-espèces. Les 4 espèces distinctes sont la girafe Masaï (Giraffa tippelskirchi), la girafe du Nord (G. camelopardalis), la girafe réticulée (G. reticulata) et la girafe du Sud (G. giraffa). La girafe angolaise (G. g. angolensis) et la girafe de l’Afrique du Sud (G. g. giraffa) seraient deux sous-espèces de la girafe du Sud. La girafe de Nubie (G. c. camelopardalis), la girafe de Kordofan (G. c. antiquorum) et la girafe d’Afrique de l’Ouest (G. c. peralta) seraient trois sous-espèces de la girafe du Nord.
A la lumière de ces résultats, des discussions sont en cours et une nouvelle classification taxonomique des girafes devrait être reconnue par les experts scientifiques de l’UICN dans les années à venir.
Menaces et statut de conservation
Les principales causes de déclin de la girafe sont la perte d’habitat et le braconnage.
Il y avait entre 150 000 à 160 000 girafes en 1985, moins de 100 000 en 2015, soit environ 50 000 girafes de moins en 30 ans. Les principales causes de cette diminution sont, selon l’UICN, la perte d’habitat (déforestation, conversion des terres, expansion des activités agricoles, croissance démographique), le braconnage, les changements écologiques (activité minière, conversion des terres, changements induits par le climat). L’estimation de l’espérance de vie des girafes dans la nature est de 10-15 ans contre 20 à 25 ans en parcs zoologiques. La girafe (giraffa camelopardalis) est classée « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN mais la situation varie en fonction des sous-espèces. Par exemple, les girafes réticulées que nous hébergeons au ZooParc de Beauval, sont classées « en danger d’extinction » depuis 2018.
De bonnes nouvelles !
En 2021, le chiffre du nombre de girafes recensées a été revu à la hausse ! D’après la Fondation pour la Conservation de la Girafe (Giraffe Conservation Foundation), 117 000 girafes évolueraient à l’état sauvage contre moins de 100 000 en 2015. Cette augmentation est le fruit des efforts de protection et des translocations mais également le résultat d’une technique de comptage plus précise.
5 infos clés sur la girafe
5 infos clés sur la girafe
Comme pour les empreintes digitales humaines, les girafes ont un pelage unique à chaque individu.
Le cou de la girafe compte seulement 7 vertèbres cervicales.
Son cœur pèse 11 kilos.
La girafe peut voir un Homme jusqu’à 2 km de distance d’elle.
Elle peut tuer un prédateur d’un coup de tête ou d’un coup de patte.
Missions et actions de protection
1 - Étudier et référencer les espèces et sous-espèces de girafes sur le continent africain
La Giraffe Conservation Foundation mène des études génétiques afin d’identifier les différentes espèces et sous-espèces de girafes en Afrique et leurs répartitions respectives. Ces études servent également à évaluer le nombre de girafes sur l’ensemble du continent africain afin de déterminer le statut UICN des espèces et sous-espèces.
2 - Suivre les déplacements d’individus équipés de colliers GPS et identifier leurs aires de répartition
La GCF suit les girafes sur plus de 30 000 km² dans le nord-ouest de la Namibie. A long terme, cette étude permettra de mieux comprendre l’écologie de la population de girafes d’Angola (écologie spatiale et dynamique sociale). La Giraffe Conservation Foundation estime que la population est constituée de 446 individus, dont 16 petits nés en 2022. Lorsque cela est nécessaire, le programme transfère des girafes vers des zones où elles se font rares afin d’augmenter leur aire de répartition.
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Les girafes au ZooParc
Le groupe actuel est formé de 4 femelles (Binti, Baya, Chloë, Nzuri), 2 jeunes mâles (Melman et Maïwenn), 2 juvéniles (Sofy et Tissaïa) et un mâle (Momo) de 9 ans.
Les girafes disposent d’une grande plaine où elles évoluent avec les rhinocéros blancs, les autruches, les hippotragues, les gnous, les zèbres et les dernières arrivées : les gazelles de Mhorr.
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Notre groupe de girafes est parrainable !
Un programme géré par Giraffe Conservation Foundation (GCF) et soutenu par l’association Beauval Nature